Installez cette application sur votre écran d'accueil pour un accès rapide et facile
Appuyer sur Puis “Sur l'écran d'accueil”
Préserver l'économie des clubs est la priorité de celles et ceux qui les dirigent.
Il s'agit alors d'adopter une stratégie raisonnée, qui puisse permettre à la fois de limiter la casse dans cette période délicate, mais surtout de préparer la suite. Pas le match de demain mais bien les saisons à venir.
Solidaires des clubs de Ligue Féminine, la direction des Flammes réaffirme cependant le principe immuable de ne pas souhaiter jouer à huis clos sur la période de confinement.
Un modèle économique particulier
Les notions de sport professionnel et d'économie sont de nos jours intimement liées.
Il est important de rappeler que le basket français existe sur un modèle économique dépourvu de tout droit TV, contrairement au football ou au rugby. Une économie basée majoritairement sur les recettes provenant de l'accueil du public (abonnés, spectateurs, partenaires privés et institutionnels).
Dans une période où les corps sont contraints par la Covid-19, jouer à huis-clos revient donc à se priver d'oxygène pour respirer. C'est devoir faire face à un paradoxe qui vient priver les organisations de recettes mais pas de dépenses.
Clairement, sans plan d'accompagnement financier de l'État, c'est tout le monde du basket et du sport français qui peut se mettre à trembler et voir s'agiter le spectre de la faillite en fin de saison.
Se pose alors légitimement la question suivante: Combien de temps les clubs vont -ils pouvoir tenir dans ces conditions ?
L'envoi d'un signal fort
Par la voix de sa Ministre déléguée aux sports, l'Etat a appelé toutes les structures professionnelles à ne pas renoncer à leur pratique pour entretenir l'élan dans la société.
En clair et contrairement au premier confinement, en cas de suspension des championnats et d'un arrêt décidé de manière unilatérale, la mise en place d'aides de la part du gouvernement serait très hypothétique.
Solidaires, les 12 clubs de Ligue Féminine ont décidé, pour continuer d'exister sur la scène médiatique et dans l'attente des négociations sur l'obtention de garanties financières, de maintenir le championnat sur la période définie du mois de novembre. Hormis la journée de ce week-end, décalée en majeure partie, toutes les rencontres sur la période du confinement devraient se jouer à huis clos.
Un calendrier bouleversé
Par conséquent, les Flammes ne se rendront pas à Bourges ce samedi 07 novembre. Après la trêve internationale (du 8 au 15 novembre), les Ardennaises pourraient accueillir Charnay à l'Arena (21/11) et se déplacer à Bourges (25/11) puis Nantes (28/11).
Dixit Roxana Maracineanu: "Il faut que ça continue quel que soit le niveau des recettes perdues à cause des huis clos. On sera là pour aider !".
En décidant de poursuivre leur compétition sur un intervalle défini, les clubs de LFB ont envoyé un signal fort au Ministère des sports.
La réponse dont dépend la survie de ces derniers sera t-elle à la hauteur des attentes et des besoins ? Réponse dans les prochains jours.