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La défaite au Hainaut, le point sur les blessures, le match face à Lyon mais aussi les objectifs de fin de saison. Autant de sujets sur lesquels Romuald Yernaux s'est livré pour un bilan à mi-parcours des Flammes.
Comme lors du match aller, vous n'avez pas su trouver les solutions pour l'emporter face au Hainaut. Comment expliquez-vous cette défaite ?
R.Y: "Ce soir-là, nous avons perdu contre plus fort que nous. Je pense également que nous avons laissé beaucoup de gomme sur le match face à Cadi la Seu. Je ne peux pas faire autrement que de penser à cela. Nous avons lâché beaucoup d'énergie physique et émotionnelle avec des filles en pleurs suite à l'élimination. Nous n'étions pas loin de réaliser l'exploit mais il y a eu cette dernière minute qui nous plombe. Quand il faut rejouer 72 heures après un tel match, ce n'est pas évident. Maintenant, on ne va chercher des excuses que dans ce match. Le constat face au Hainaut, c'est que nous n'avons pas su attaquer collectivement. Nous avons forcé individuellement le destin du jeu. C'est la marque des équipes qui sont empruntées et pas concentrées. Nous avons clairement subi face à une équipe qui a été bien plus collective que nous. Nous n'avons jamais réussi à trouver le rythme dans ce match. Je suis très déçu à la fois du résultat et de la qualité de jeu proposée. Sans cette composante, il est difficile d'aller gagner à l'extérieur".
Votre équipe semble fonctionner sur courant alternatif cette saison. Un rythme qui pourrait selon-vous la mettre en danger sur la durée ?
R.Y: "Il va falloir encore gagner des matchs pour se qualifier en Playoffs, c'est une certitude. Lorsque l'on perd deux fois face à une équipe qui a plus l'habitude d'être en Playdowns, il faut alors impérativement aller les récupérer ailleurs pour pouvoir s'extirper de la zone rouge. Il faut maintenant regarder devant et profiter d'avoir qu'un seul match par semaine pour essayer de travailler et de parfaire le collectif".
Les blessures auront dicté fortement le rythme de votre saison. Où en êtes-vous à ce sujet ?
R.Y: "Avec comme point de départ les blessures d'Aby Gaye puis de Zofia Hruscakova, nous avons dû faire face à un contexte difficile et il le sera, je pense, jusqu'à la fin. Nous avons toujours Kiara Leslie qui est blessée ainsi qu'Emily Engstler en délicatesse avec son dos et proche de la rupture. Nous évitons d'en parler car ça nous fait brasser du noir et c'est surtout pas évident à gérer pour l'équipe".
Malgré tout, il faut regarder vers l'avant et c'est Lyon qui se profile à l'Arena. Sentez-vous votre équipe capable de créer l'exploit ?
R.Y: "Pour battre cette équipe, il va falloir sincèrement que toutes les planètes soient alignées de notre côté et totalement désorganisées pour Lyon. C'est le sentiment que ça me donne suite à notre dernier match au Hainaut. C'est effectivement la plus belle équipe. Celle qui réunit le plus d'internationales. Forcément, c'est une force de frappe incroyable mais nous allons aborder ce match avec nos valeurs mais aussi avec ce que nous pourrons faire ce jour-là. Il faudra mettre de l'intensité, de la cohésion et de l'agressivité sans se poser de question. C'est à minima, des matchs qui peuvent nous permettre de grandir et puis si exploit il est possible, il faudra être prêt à le réaliser".
Un exploit qui pourrait faire du bien lorsque l'on observe la suite du calendrier ?
R.Y: " A chaque match suffit sa peine. Quand nous allons nous imposer à Villeneuve-d'Ascq, personne ne nous y attend. Je me concentre sur nous en essayant de bien faire travailler l'équipe et la faire progresser. Nous savons que ce sera une saison compliquée, quoi qu'il en soit, où il faudra rester en alerte jusqu'au bout. Nous sommes préparés à cela".
Quel va être l'objectif pour cette fin de saison ?
R.Y: "Il faut essayer de finir dans le TOP 8, le plus vite possible, pour éviter les Playdowns et ce sera déjà très bien. Si il y a possibilité de faire mieux, nous ne nous en priverons pas. A mon sens, il manque une victoire à notre tableau de marche. Maintenant il y en a certains que nous sommes allés chercher et que nous aurions très bien pu perdre aussi. Il reste 10 matchs. A nous d'en gagner 40-50-60% et de créer une dynamique sans se donner de limite. Je crois que nous sommes capables de pleins de choses avec notre public à l'Arena. A domicile, tout devient possible à Charleville !".